Stratotype Givétien

272 pages   |   16,5x24 cm   |   Feuilleter   |   Acheter

La Pointe de Givet, sorte d’intrusion de notre frontière dans la Belgique au nord-est de la France, offre des paysages magnifiques le long de la vallée de la Meuse. Ils contrastent singulièrement avec ceux, relativement monotones, de l’Ardenne française au sud et de la Famenne en Ardenne belge au nord. Ces reliefs ont retenu très tôt l’attention d’hommes, tels Charles Quint et Vauban, qui surent les utiliser à des fins militaires en y édifiant des fortifications. Il s’agit du « fort de Charlemont », en rive gauche de la Meuse et du « Mont d’Haurs » en rive droite.

En 1879, l’éminent géologue Jules Gosselet relia ces reliefs à la structure du sous-sol et introduisit le nom d’étage Givétien pour les escarpements des bords de Meuse, au sud de Givet, sous la forteresse de Charlemont. Cet étage, internationalement reconnu et adopté par toute la communauté scientifique, mérite qu’on s’y attarde pour présenter les objets qu’il renferme : roches, fossiles divers et nombreux, récifs, reliefs, grotte…, les hommes qui les ont découverts, décrits ou expliqués, les monuments édifiés à partir de ces roches givétiennes, afin de contribuer à mettre en valeur la richesse du patrimoine géologique de cette région à préserver.

Le temps du géologue est divisé en étages définis par les fossiles qu’ils contiennent. Afin d’établir des références universelles, certains sites où les couches géologiques correspondant à ces étages affleurent ont été qualifiés de « stratotypes ». La collection Patrimoine géologique a pour objet de publier des synthèses sur chacun des stratotypes situés en France.

CD-ROM inclus avec le livre.


La presse en parle

 

jeudi 13 avril 2016   |   "Givet et sa région : un terrain de chasse pour les géologues"

L'Union L'ArdennaisPar Mélanie Demarest   |   « ...Un livre, Stratotype Givétien, fruit du travail de nombreux scientifiques, vient d'être publié dans l'idée de faire découvrir la richesse du patrimoine géologique de la Pointe (...) « Il y a une réelle importance à prendre conscience du patrimoine, parce qu'une fois que c'est détruit, ça ne repousse plus », insiste Patrick de Wever, professeur au Muséum... »